Face aux incessantes variations du prix du pétrole et avec plus de 170 millions de litres d’huiles alimentaires usagées produites chaque année en France, rouler à l’huile de friture recyclées est une alternative bénéfique, parmi d’autres à la consommation intensive des énergies fossiles (économiquement viable de surcroît).
A l’heure de la transition énergétique et où « il faut agir vite, nos déchets débordent », les actions menées par l’association Roule Ma Frite 66 (RMF 66) dont le champs d’action couvre pour l’heure les Pyrénées-orientales, le Pays Catalan, coïncident directement avec les engagements nationaux pour l’environnement conclus lors de l’adoption de la loi Grenelle 2 du 17 juin 2009.
Le projet économique et solidaire de ROULE MA FRITE, ambitionne de s’imposer à terme comme l’une des références, pour les différentes collectivités locales, instances nationales et acteurs privés/associatifs qui souhaitent s’engager sur ces questions.
Source : Roule ma frite 17
Roule ma frite 66 (RMF66) est une antenne Roule ma frite, c’est à dire une association qui transpose dans le département du 66 les actions menées par Roule ma frite 17 (RMF17) à Oléron.
VIDÉO DE PRÉSENTATION RMF66 :
Rien ne se perd. Rien se ne crée. Tout se transforme. Lavoisier
NOTRE ENGAGEMENT :
L’association ROULE MA FRITE 66 participe à la collecte et à la distribution d’huile végétale usagée et revalorisée en adjuvant diesel ou au fioul.
Il faut prendre conscience du gâchis que représentent les modes de production industriels qui se sont imposés à nous, du volume de déchets toujours croissant qu’ils impliquent et de l’inadaptation du mode de gestion actuel de ces déchets, en matière alimentaire notamment.
RMF66 revalorise un déchet et s’inscrit comme acteur participatif du développement durable. Ses partenaires, en s’engageant à ses côtés, suivent une démarche similaire.
Cette initiative s’inscrit dans un programme global et national réunissant divers Roule ma Frite sur plusieurs territoires. Dans chaque cas, les principes de fonctionnement et les modes opératoires sont identiques.
Ce programme consiste à privilégier, au niveau local, des alternatives propres et innovantes aux modes de transport et de production énergétiques classiques (travail sur les carburants, les chaudières, les machines-outils, etc.).
RMF66 vise à contribuer à un dés-engorgement des flux routiers en repensant la place de la voiture au quotidien (promotion du covoiturage).
Toutes actions et bons réflexes étant utiles, le signataire s’engage, au gré de l’humeur et de la journée, à rappeler à ses contemporains quelques règles simples favorisant le développement durable.
Adhérer à ce programme relève d’une démarche citoyenne. Il ne s’agit pas ici de profiter d’un carburant bon marché mais bien de s’investir directement et concrètement dans la lutte contre le réchauffement climatique.
QUEL EST NOTRE BUT ?
– Diminuer les émissions de gaz à effet de serre liées aux transports grâce à la distribution d’un combustible/ carburant propre, la mise en place de modes innovants de transport, tout en impliquant les professionnels dans un travail d’exclusion de l’huile de palme et des traitements chimiques des huiles dans leurs cuisines.
– Créer des emplois pérennes aux profils variés aux travers de la revalorisation de ce déchet, actuellement problématique à gérer et polluant. La collecte des HAU n’est qu’un point de départ.
Le travail d’information et de sensibilisation des producteurs de déchets doit pouvoir amener à développer la valorisation d’autres déchets (liège, carton) dont la gestion n’incombe pas aux collectivités, et en amont à faire évoluer les politiques d’achats en intégrant des critères de développement durable et de réduction des déchets.
– Créer un circuit court mettant en lien tous les acteurs du projet.
– Mettre une ressource énergétique au service d’actions en faveur du développement durable, de la lutte contre la précarité énergétique et sociale en lien avec les acteurs institutionnels.
– Faire évoluer la règlementation Française vers une reconnaissance des HAU recyclées comme carburant, en contribuant à la démonstration (aux travers d’analyses en laboratoire) de leur innocuité ; à l’heure ou la nocivité du diesel a enfin été officialisée et rendue publique par l’OMS ; et de leur traçabilité par la tenue rigoureuse d’une comptabilité matière.
– Participer aux travaux actuels visant à développer de nouveaux systèmes et modèles à faible empreinte environnementale créateurs d’emplois durables.
– Sensibiliser et impliquer tant les collectivités et les professionnels que les particuliers sur le thème du développement durable autours du recyclage de ces huiles.